La ruche Voirnot
Témoignage de Laurent (Doubs)
Bonjour à toutes et à tous,
En ce début d'année, tous les apiculteurs pensent avec nostalgie à la saison passée et préparent déjà la prochaine saison. Les jours "rallongent", comme on le dit si bien en Franche-comté, au climat parfois si rigoureux. Le village de Mouthe connu pour ces records de froid est situé dans le Doubs et pas ailleurs !!
J'utilise deux types de ruches :
- de type dadant 10 ou 12, pour le rucher sédentaire en périphérie de Besançon
- de type Voirnot pour la transhumance
La ruche Voirnot offre plusieurs avantages, et non des moindres :
- ses dimensions sont tout à fait adaptées pour un bon hivernage des colonies et tout particulièrement dans des climats comme le notre. A ce jour, et dans la mesure où les colonies sont entrées en hivernage dans de bonnes conditions (réserves suffisantes, couvain suffisant pour redémarrer la colonie au printemps et traitement antivarroa correctement mené), je ne déplore qu'une perte hivernale d'environ 5 %. Même si parfois les pic verts s'en mêlent....
- il n'est que très rarement utile de nourrir en cours d'hiver ou au printemps, dans la mesure où les réserves sont correctes. Mes amis apiculteurs peuvent témoigner que je ne nourris que très rarement les colonies installées dans des ruches voirnot. Il n'est d'ailleurs pas rare que je retire au printemps un cadre de réserve au profit d'un cadre de corps construit pour permettre à la reine de reprendre sa ponte dans de bonnes conditions, quitte à poser un pain de candi au cas où la météo printanière serait mauvaise.
- les ruches sont plus légères et me facilitent la tâche pour la transhumance.
Quelques photos des ruches Voirnot au sapin, équipées du système beetracking. Aucune effraction constatée cette année !